Campagne de sensibilisation sur les accidents domestiques Avec la coordination des services de la SDE, Naftal et la santé publique, la direction de la Protection civile organisera une campagne de sensibilisation sur les risques encourus par les citoyens aussi bien sur les dangers du monoxyde de carbone que sur les divers accidents domestiques. Ainsi, pendant la semaine allant du 15 au 21 du mois d'octobre, les organisateurs de la campagne de sensibilisation sillonneront les douze daïras que compte la wilaya d'Oum El Bouaghi, à l'effet d'inculquer les règles inhérentes à la prévention et à la conduite à tenir en cas d'accident domestique, comme la fuite de gaz, l'absorption d'un détergent par un enfant. Autant dire qu'il sera question d'insuffler au citoyen une culture préventive pour éviter tout risque d'intoxication ou d'inhalation de monoxyde de carbone du moment que l'on s'achemine vers la saison d'hiver.
11 opérations pour réhabiliter les forêts
Le programme de réhabilitation du patrimoine sylvestre et dont la Conservation des forêts a tracé les contours, comporte environ une douzaine d'opérations pour lesquelles l'Etat a consenti 470 millions de dinars. L'opération la plus importante consistera à reboiser un millier d'hectares dans le but de protéger les terres contre l'érosion et régénérer les forêts dévastés par les incendies de l'été passé. Une deuxième opération est destinée à nettoyer plusieurs centaines d'hectares de forêts qui sont envahis par toutes sortes de détritus dont les sachets en plastique. Ouvertures de pistes et aménagements de tranchées pare-feu serviront à préserver le patrimoine sylvestre et à intervenir en cas de sinistre. Dans un autre cadre, plusieurs communes de la wilaya, à l'instar de Dhalaâ, Meskiana, Aïn Kercha, F'Kiria et d'autres encore, ont réservé plusieurs dizaines d'hectares à la plantation d'arbres fruitiers. Des amandiers, des pistachiers, des poiriers, des pommiers et d'autres arbres fruitiers promettent déjà de riches cueillettes. Pas de place pour les morts à Aïn Beïda L'ancien et le nouveau cimetière de la ville d'Aïn Beida sont saturés et il s'avère plus qu'urgent d'aménager un autre lieu pour les futures sépultures. Faute de places, nombre de familles enterrent leurs morts dans les allées de l'ancien cimetière où il n'existe pratiquement aucun passage. Les gens sont obligés de marcher sur les anciennes tombes. A force de les fouler, ces tombes se confondent avec la terre et les personnes qui viennent se recueillir sur leurs morts ont parfois de la peine à reconnaître la tombe du défunt père ou mère. Une situation qui a fait réagir les citoyens de la ville pour aménager un autre cimetière, soit à l'est, soit au sud de la cité.