Après que le défunt Beliardouh ait publié un article dans le journal El Watan, le 20 juillet 2002, au centre-ville de Tébessa, en plein jour, devant tout le monde, sans aucune qualité, de manière arbitraire et brutale aux moyens de véhicules, Beliardouh a été arrêté, bousculé et forcé de s'engouffrer dans une voiture et conduit au bureau du centre commercial de Garboussi, où il a été séquestré. Beliardouh, dans ses déclarations, a soutenu qu'il a été torturé et fait l'objet de tentative d'agression physique. Quelques jours plus tard, choqué et humilié, il a mis fin à ses jours. Après dix ans d'attente d'un procès équitable dans l'affaire Beliardouh-Garboussi, le 12 décembre dernier à 23h, le tribunal criminel de la cour de Tébessa a prononcé l'acquittement pour les accusés. C'est la deuxième mort de Beliardouh et la déception totale des journalistes et des militants des droits de l'homme, car si la loi interdit de commenter une décision de justice, elle ne peut pas empêcher d'exprimer une déception.