Le chanteur kabyle, Boudjmâa Agraw, a donné, lundi, un spectacle magistral. La même soirée a été également «ornée» par les productions du groupe moderne, An Mataf (Touareg), qui a fait voyager l'assistance sous des airs universels. Tamanrasset De notre envoyé spécial Le public de la capitale de l'Ahaggar assiste quotidiennement à des spectacles de différentes variantes de la culture berbère. Lundi, le chanteur kabyle, Boudjmâa Agraw, qui s'est produit au niveau de l'esplanade de la maison de la culture, a de quoi se frotter les mains, compte tenu de la réussite de son passage. Il s'est distingué de fort belle manière. Ses mélodies ont fait danser les présents. Il a ainsi entamé son show par un texte plein de sens. Tamurt Imazighen (Le pays des Imazighen), c'est une chanson qui concorde parfaitement avec l'occasion. Il enchaîne ensuite avec Oul Yedoukous (Le cœur qui vacille) qu'il a interprétée avec une musique rythmée, histoire de mettre du baume dans le cœur du public qui l'a fortement applaudi et qui a apprécié sa prestation. Promotion et acquis. «C'est dans ce genre de rencontres que nous pouvons promouvoir la chanson amazighe. Après plusieurs années de combat, le temps nous a donné raison. Ce n'était pas facile, mais aujourd'hui, il y a quand même beaucoup d'acquis pour la langue et la culture amazighes», dira Boudjmâa Agraw à la fin de son spectacle. La même soirée était également «ornée» par les productions sublimes du groupe An Mataf moderne des Touareg qui a fait voyager l'assistance sous des airs universels. Avec des textes interprétés en langue berbère, ces artistes ont donné le ton à un soirée pleine d'ambiance, notamment pour les férus de la musique moderne. Il en est de même pour Yedder, un chanteur de Zenet, qui a, lui aussi, emballé le public par une prestation magnifique.