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Les citoyens redoutent le conjoncturel
Premières mesures d'éradication
Publié dans El Watan le 03 - 10 - 2012

Sale et encombrée il y a quelques semaines, la capitale, Alger, commence à retrouver son visage d'antan.
L'opération d'éradication des marchés du commerce informel qui pullulaient dans les différents quartiers semble avoir donné ses fruits. La ville reprend peu à peu ses couleurs et ses habitants s'en réjouissent. Ils sentent déjà le changement et veulent que les mesures prises par les autorités ne soient pas conjoncturelles. De Belouizdad (ex-Belcourt) à la place des Martyrs en passant par Champ de manœuvres et Meissonier, la réaction des riverains est la même. Ils se disent tous soulagés. «On sent vraiment la différence. Il y a moins de bruit, moins d'encombrement et beaucoup d'espace. Ce n'est que maintenant que nous commençons à vivre dans notre propre quartier. Même l'air que nous humons est moins pollué», explique Mourad, jeune mécanicien rencontré à la rue Soudani Abdelkader de Belcourt.
Un quartier qui, quelques semaines auparavant, ne désemplit pas. Le marché «Tnach» (le marché du midi), situé au cœur de ce quartier, est devenu la Mecque des vendeurs à la sauvette qui captaient une clientèle nombreuse, à la recherche des bonnes affaires. Les ruelles étaient toujours noires de monde et la cité était difficilement accessible, même pour les piétons. Aujourd'hui, le décor a changé. «C'était invivable. Les commerçants ont pris toute la voie publique et le système des pickpockets est devenu un sport facile à pratiquer pour les délinquants. Aucun des riverains ne se sentait en sécurité», affirme le jeune mécanicien, qui salut le départ des commerçants ambulants. Le jeune homme nous montre du doigt des bacs de plantes fraîchement installés sur les trottoirs du quartier en guise d'ornement. «A cette place, il n'y avait que des ordures abandonnées par les commerçants et qui dégageaient une odeur irrespirable. On ne pouvait même plus garer nos voitures devant nos immeubles», explique-t-il.
Location de l'espace public
Les habitants de ce quartier chaud de la capitale ne cachent pas, en effet, leur joie de voir disparaître les commerces informels qui attirent chez eux toutes sortes de trafiquants. «Il y avait même des gangs qui semaient la terreur ici. Certains commerçants vendaient même de la drogue, dissimulée sous une marchandise de qualité médiocre. Les voyous ont aussi trouvé leurs comptes dans le quartier, puisqu'il leur est facile de s'en prendre aux personnes qui baissent la garde», affirme Yakoub, fonctionnaire. «Nous sommes vraiment tranquilles maintenant», enchaîne-t-il. Au Champ de manœuvres et à Meissonier, les habitants affichent le même soulagement.
Pour eux, il n'y a plus de commerçants qui les empêchent d'accéder à leurs immeubles et qui les réveillent à 6h par leurs cris stridents. «Mais il y a ceux qui sont perdants dans l'affaire. Je parle de certains riverains qui louent, on ne sait par quel miracle, les espaces publics à des commerçants qui viennent de la périphérie d'Alger et de Boumerdès. Certains d'entre eux empochent jusqu'à 20 000 DA/mois pour chaque place louée», explique Samir, qui tient une épicerie à Meissonier. Ce dernier se dit, toutefois, perdant.
Car la présence des vendeurs ambulants attirait plus de monde et, par conséquent, des clients potentiels pour lui. «J'avoue que je vends beaucoup moins. Mais j'ai gagné, en contrepartie, la paix. Auparavant, il ne se passe pas un jour sans que j'assiste à des bagarres entre commerçants et clients», explique-t-il. En tout cas, l'éradication des commerces informels dans les grands quartiers d'Alger était attendue par les Algérois depuis plusieurs années. Ils caressaient le rêve de retrouver leur ville accueillante et conviviale, comme elle était dans un passé récent. Leur rêve sera-t-il
réalisé ?


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