L'association d'aide aux diabétiques de la wilaya de Saïda a tenu, en fin de semaine, une assemblée au niveau de l'ancien hôpital avec les malades, en vue de les écouter et trouver ensemble les solutions idoines. Le souci majeur des diabétiques démunis et non assurés est la fameuse carte chifa délivrée suivant un quota très insuffisant. «Mon mari non assuré est aveugle et diabétique, on lui a exigé la carte chifa pour avoir droit aux soins et à la gratuité des médicaments. La carte de soins délivrée aux malades nécessiteux est un véritable parcours de combattant et peu arrivent à l'obtenir», dira une quinquagénaire. Et une autre d'ajouter : «J'ai payé 4 000 DA l'angiographie, nous sommes dans la privation et dans le dénuement, nous n'avons pas d'assurances malgré les diverses tentatives.» Aïssa, la quarantaine, exhiba sa carte établie en 2011 lui donnant droit à la carte chifa mais il affirme qu'il a été bloqué. A Tissemsilt, le centre médical, au quartier Wiam, est pour deux journées consécutives, le point de rencontre des citoyens désireux de se faire depister sur la maladie du diabète. Sous la houlette d une équipe médicale spécialisée, plusieurs cas ont été dépistés et selon le médecin qui dirige la campagne de sensibilisation, une quarantaine de cas est sur la liste d'un contrôle pour confirmer ou infirmer ces cas avérés. Toujours selon les responsables du service concerné, au cours de l'année en cours, 60 nouveaux cas de diabète ont été recensés à travers la wilaya de Tissemsilt.