Hamid Grine, auteur et journaliste, a évoqué notamment l'école philosophique de Sénèque, Epictète et Marc Aurel. L'entreprise d'organisation des événements culturels et scientifiques (EMEV), en collaboration avec l'APC de Larbaâ Nath Irathen, à 30 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, a organisé, vendredi, un café littéraire et philosophique, à bibliothèque municipale de l'ex Fort national. L'invité de cette rencontre était le journaliste et écrivain Hamid Grine, qui a animé une conférence intitulée «La littérature comme manière de vivre». Le conférencier a parlé, lors de son intervention, des canons du stoïcisme, école philosophique de Sénèque, Epictète, Marc Aurel et les principales idées de cette école. Le changement de perspective qui nous enseigne à ne pas se lamenter sur la vie et vouloir la changer coûte que coûte mais de se changer soi-même, explique le conférencier. Il s'agit, selon lui, d'un concept philosophique pour mieux s'accomplir et pour accéder au bonheur qui est en nous-mêmes. La concentration sur l'instant présent, à savoir vivre pleinement chaque jour comme si c'était le dernier, a-t-il laissé entendre. Des enseignements aux sources de cette philosophie antique qui nous guident sur le chemin de la sérénité et du bonheur qu'illustre parfaitement l'essai. Notons que le conférencier n'a pas aussi manqué de développer durant son exposé les idées philosophiques du stoïcisme relatives au «tant que impermanent» qui permettent à l'homme d'être tolérant et l'acceptation du destin. Par ailleurs, Hamid Grine est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages. Il fait partie des écrivains les mieux appréciés en Algérie. Peintre émérite du portrait, il laisse affluer ce talent dans toutes ses œuvres. Il a reçu la plume d'or du journalisme en 2006, le prix des Editeurs maghrébins en 2008 et le prix des Libraires algériens en 2009 pour son roman Il ne fera pas long feu. L'hôte la ville de Larbaâ Nath Irathen a, pour rappel, animé déjà une autre conférence-débat dans la wilaya de Tizi Ouzou dans le même cadre en novembre dernier. Il a été invité par l'entreprise d'organisation des événements culturels et scientifiques (EMEV) qui avait organisé une rencontre avec l'écrivain à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Hamid Grine avait, à l'occasion, parlé notamment de son passage de l'écriture journalistique à la littérature. Il avait également clôturé cette rencontre littéraire par une vente-dédicace de ses ouvrages.