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«Le clan au pouvoir s'est légué aux puissances étrangères»
Le général à la retraite Mohand Tahar Yala au forum de Liberté
Publié dans El Watan le 10 - 03 - 2014

«Un président dans l'incapacité totale d'assumer ses fonctions a remis les clés du pays à un clan maffieux qui le dirige dans l'ombre, de manière illégale et inconstitutionnelle», dénonce le général à la retraite Tahar Yala.
Malgré son retrait de la course à l'élection présidentielle, le général à la retraite Mohand Tahar Yala ne rentre pas chez lui. L'ancien candidat à la candidature, invité hier du forum de Liberté, a lancé des scuds en direction du «clan» présidentiel qui dirige le pays «dans l'ombre». «Le pays est gouverné par procuration depuis au moins un an. Un président dans l'incapacité totale d'assumer ses fonctions a remis les clés du pays à un clan maffieux qui le dirige dans l'ombre, de manière illégale et inconstitutionnelle. Ce clan est décidé, et il le démontre tous les jours, à se maintenir au pouvoir quel que soit le prix que doit payer le pays, y compris celui de sa destruction, voire sa disparition», a indiqué le général Yala qui rassure cependant que les «membres qui composent ce clan sont minoritaires». Pis, l'ancien militaire, reconverti en politique depuis qu'il a compris «que le pays est en danger», indique que «ce clan s'est accaparé de toutes les institutions et de tous les leviers de l'Etat pour organiser une mascarade électorale, dont le résultat est connu d'avance».
Arrêt du processus électoral
Le réquisitoire de l'ancien commandant des forces navales ne s'arrête pas là. Il accuse ce «clan maffieux» de «se léguer» aux puissances étrangères. «A l'instar de ceux qui pactisaient avec l'ennemi lorsque nos valeureux moudjahidine se sacrifiaient pour libérer le pays du colonialisme, le clan maffieux au pouvoir ne se contente plus de s'être légué aux puissances étrangères du nouvel ordre mondial et de l'ultralibéralisme pour piller les richesses du peuple algérien, mais il entend désormais finir son œuvre et leur livrer le pays, les deux genoux à terre», a déclaré encore Mohand-Tahar Yala.
Contrairement à d'autres acteurs de la scène politique, le général Yala nomme les gens. Par « clan », il déclare désigner tous ceux qui sont autour du président.
Pas plus. Comme toutes les personnalités qui se sont exprimées ces derniers jours, Mohand-Tahar Yala propose des solutions. Il appelle à l'arrêt du processus électoral et à l'avènement d'une deuxième République. Mais l'orateur ne veut rien faire seul. Il en appelle à toutes les forces vives du pays. Y compris des personnes qui sont au pouvoir. Il demande à tout le monde de «transcender leur vision personnelle ou partisane pour se rassembler et se mobiliser solidairement avec leur peuple dans un mouvement unitaire et pacifique et imposer le droit de notre peuple à choisir son système de gouvernance et ses dirigeants».
Pour une deuxième République
Interrogé sur son avenir politique, l'enfant d'El Flaye (Béjaïa) ne veut pas être précis. Il n'a pas confirmé la fondation d'un parti politique. Mais il n'entend pas rentrer chez lui non plus. «A ceux qui profèrent des menaces, nous disons qu'elles ne nous font pas peur. Parce que nous avons fait l'école du sacrifice et que nous savons que c'est notre pays qui est en danger de mort, nous n'avons pas peur du sacrifice suprême», a-t-il dit en guise de défi. Interrogé sur le rôle de l'armée qui a la réputation de «faiseuse de rois», M. Yala pense que le «dernier roi l'a phagocytée». Mais l'homme ne veut pas en appeler à cette institution. «Si j'appelle à l'intervention de l'armée, cela veut dire que nous allons vers un coup d'Etat, donc la case départ. C'est comme si nous n'avions rien fait, alors moi j'appelle au changement de tout le système», explique l'ancien militaire.


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