«Ya Tahar Ya Belabes, ellejna raha labas». Tel est le slogan qui est revenu le plus lors de la commémoration du 1er anniversaire de la Milyonia du 14 décembre 2014, fêtée une journée à l'avance, vendredi oblige, par le bureau de la Coordination nationale de défense des droits des chômeurs (CNDDC) à Ouargla avec la présence du nouveau leader, Khemisti Mohamed Ben Sayah. Une coordination qui se recentre apparemment sur sa base, recréant l'ambiance des premiers meetings populaires et revenant à ses trois revendications de base, à savoir : exiger du gouvernement de réglementer l'embauche des jeunes issus des zones pétrolières, une politique de développement appropriée à la région et la mise en place d'un système de suivi et de sanction régissant le marché local de l'emploi. Les participants ont appeler à instaurer le 14 mars journée nationale du chômeur. ... et devant la base Enrico Mattei Une trentaine de jeunes, qui avaient postulé en 2011 au poste d'agent de sécurité, ont entamé mercredi un sit-in ouvert devant la direction de la base du gazoduc Enrico Mattei, à Oglat Ahmed, à 25 km de Bir El Ater, apprend-on de sources concordantes. Les manifestants ont indiqué, dans une pétition, que ce mouvement a été mené pour protester contre la décision de la direction de ce site gazier de réduire le nombre des agents de sécurité de 25 à 11. «En 2011, l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) avait retenu 25 jeunes qui remplissaient les conditions pour travailler comme agents de sécurité pour surveiller le gazoduc qui relie l'Algérie à l'Italie. La semaine écoulée, et après plus de 3 ans d'attente, nous avons appris que seuls 11 jeunes ont été acceptés, c'est aberrant», nous a déclaré un manifestant. Ces chômeurs, qui se disent victimes d'exclusion de toute opportunité de recrutement comme agents de sécurité, ont érigé une tente et brandissent des banderoles devant le siège de la direction, réclamant l'intervention du wali de Tébessa et du directeur de la base du gazoduc pour tirer au clair la situation. Lakehal Samir