Après l'ouverture de la ligne Sétif-Oran, la compagnie aérienne Tassili-Airlines, persiste et signe. Ainsi, la filiale de Sonatrach, inaugurera dans les tout prochains jours le vol Sétif-Saint Etienne, une ville située à 60 kms de Lyon. La nouvelle est bien accueillie du côté de la Loire et du Rhône où réside plus de 180.000 algériens dont une très grande partie est originaire de la région des hauts plateaux sétifiens. La nouvelle desserte est une bonne opportunité pour notre communauté bénéficiant désormais de places supplémentaires. Un tel facteur va sans nul doute booster l'offre inhérente à la billetterie devant encourager nos compatriotes à passer les vacances d'été et la période du Ramadhan au bled. Néanmoins, l'opération commerciale de Tassili qui renforce les liaisons aériennes entre Sétif et l'hexagone, assurées également par Air Algérie et Aigle Azur, n'est pas suivie par des mesures d'accompagnement. Sachant que les conditions de passage et d'accueil ne sont pas à la hauteur pour ces voyageurs transitant par un immense hangar faisant office d'aérogare où le client est tout sauf Roi. Décriée à maintes reprises, la situation de l'aéroport de Sétif, paradoxalement l'un des plus rentables du pays, est éludée par les gérants des lieux. Lesquels ne font rien pour redorer le blason de la vitrine de la région. Pendant la saison estivale, période du grand rush, le voyageur devra une nouvelle fois se contenter des services du « farwest ». Car le «garage» par lequel ont transité 208.652 voyageurs de vols internationaux en 2013 poursuit sa descente aux enfers. Pour étayer de tels propos, les pannes d'eau sont récurrentes. L'insalubrité, la qualité des chaises, des chariots ainsi que la climatisation sont les autres points noirs de la structure balafrée par une «gargote» occupant un coin stratégique du 1e étage. Achevée depuis un certain temps, l'extension de la piste à 2900 mètres n'est pas fonctionnelle. Pour des réserves toujours en suspens, l'allongement de la piste attend patiemment un utopique coup de ciseau. Ce problème qui ne dérange apparemment pas les responsables concernés bloque la nouvelle opération d'extension à 3200 mètres, et accentue les malheurs de l'aéroport.