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GUERRE EN IRAK
Une totale précarité
Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2004

La nouvelle autorité irakienne multiplie les discours à défaut bien entendu d'actes que ses moyens, la coalition et son absence totale de légitimité ne peuvent lui conférer. Elle en est donc à compter les coups et les morts. Comme celui porté hier à Ahmad Chalabi désormais en disgrâce et qui a pu en sortir indemne.
Ou encore les tirs de mortier qui se sont abattus sur le bunker qui fait office de parlement, où se tenait une séance inaugurale. Au moins sept tirs de mortier ont fait trembler les murs du centre où se tenait la réunion du Conseil dans la « Zone verte », périmètre ultra-protégé qui abrite notamment le siège du gouvernement intérimaire et l'ambassade américaine. Cette instance est composée de 100 membres, dont 19 anciens membres du Conseil de gouvernement dissous, choisis lors de la Conférence nationale qui avait réuni le mois dernier 1300 délégués de tout l'Irak. « Aujourd'hui, un pas important du processus politique a été accompli pour la mise en place d'un nouveau Parlement démocratique uni en Irak », a déclaré à l'assemblée son vice-président, Roj Nouri Chaouis. Le Conseil doit notamment voter le budget, veiller à l'application des lois par le gouvernement intérimaire et soutenir le processus électoral. Des élections générales sont notamment prévues en janvier 2005. Si tout va bien et que le processus électoral soit mené dans toutes ses phases comme le recensement de la population et l'établissement d'un fichier électotal. Le Conseil intérimaire à la durée de vie en théorie très limitée a également un droit de veto sur les décrets gouvernementaux. L'assemblée représente la diversité religieuse et ethnique de l'Irak et comprend 64 Arabes, 24 Kurdes, six Turcomans, deux Chaldéens, deux Assyriens, un Mandéen et un Chabaq, communauté proche des Kurdes installée dans le nord de l'Irak. Le quart des membres du Conseil sont des femmes. Les musulmans chiites, majoritaires en Irak, ont obtenu 45 sièges, un de plus que les sunnites qui représentent 20% des 24 millions d'habitants en Irak mais qui ont dominé la vie politique du pays depuis le début du XXe siècle. Ce conseil a cependant été critiqué par certains responsables qui le considèrent sans pouvoir réel et soutiennent qu'il a été créé pour légitimer le gouvernement intérimaire désigné par les Américains. Ce qui n'est pas la moindre des accusations, ce qui équivaut, par ailleurs, à une condamnation à mort comme celle décrétée par l'opposition irakienne à l'encontre de l'ensemble des responsables politiques irakiens actuels. Et à cet égard, le chef du Congrès national irakien (CNI) Ahmad Chalabi a déclaré avoir échappé hier à un attentat dans la localité de Latifiya, à 25 km au sud de Baghdad, qui a blessé deux de ses gardes du corps. « Je rentrais de Najaf, où j'avais rencontré la veille l'ayatollah Ali Sistani, lorsque, à notre arrivée à Latifiya, une voiture a commencé à suivre notre convoi et à nous tirer dessus », a déclaré M. Chalabi qui s'en est sorti indemne. Latifiya, une localité à majorité sunnite, commandant l'accès à la route principale menant de Baghdad aux villes saintes chiites de Najaf et de Kerbala, est une zone à haut risque où les crimes et les rapts sont fréquents. Ahmad Chalabi, longtemps exilé aux Etats-Unis, est tombé en disgrâce auprès de Washington en raison de soupçons de collusion avec l'Iran. Un mandat d'arrêt pour fraude avait été lancé le mois dernier contre lui par un juge irakien, mais les autorités irakiennes n'y ont jamais donné suite. Mardi, un responsable du bureau de l'imam chiite Moqtada Sadr a été tué sur la route menant de Baghdad à Najaf (150 km au sud de la capitale). « La voiture de Bachir Al Jazaïri, qui dirigeait le bureau de Moqtada Sadr dans le quartier chiite de Choala (dans le nord-ouest de Baghdad) a été la cible de tirs dans la région de Mahmoudiya alors qu'il revenait à Baghdad de Najaf », a déclaré un responsable du mouvement, estimant qu'un groupe radical sunnite wahhabite ou des fidèles du président déchu Saddam Hussein pourraient avoir perpétré cette attaque, et a accusé le gouvernement de ne rien faire pour assurer la sécurité dans cette zone située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Baghdad où les rapts et les meurtres sont fréquents. Cela fait trop de monde à la fois, et cela complique d'autant la tâche des autorités irakiennes accusées de ne rien faire pour remédier à la situation. Le Pemier ministre Iyyad Allaoui a déjà montré les limites de son action. Et ceux qui ont des moyens, à l'image de l'ayatollah Sistani qui a obtenu de Moqtada Sadr qu'il renonce à la lutte armée, semblent l'ignorer totalement.

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