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Les limites d'une médiation
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Publié dans El Watan le 22 - 10 - 2014

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est monté au créneau, lundi, à l'occasion de sa visite d'inspection et de travail dans le sud du pays, pour fustiger l'opposition accusée de «noircir la situation du pays» et de chercher «à diviser le peuple pour régner». Depuis l'élection de Bouteflika, c'est la première fois que le Premier ministre s'en prend violemment à l'opposition, usant d'un langage peu diplomatique et d'un ton menaçant teinté de dérision contre ceux qui appellent à la mise en œuvre d'une période de transition.
A ceux-là, il répond qu'«ils ne réussiront ni à diviser les Algériens ni à régner». Cette mise au point du Premier ministre constitue la première réaction et réponse officielle du pouvoir à l'initiative de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). En sa qualité de Premier ministre, M. Sellal n'est pas, constitutionnellement parlant, qualifié pour se prononcer sur un dossier politique qui relève des prérogatives du président de la République.
Lequel, pour sa part, n'a rien dit – pas même à travers un communiqué – sur la demande de l'opposition, regroupée autour de la CNLTD, d'aller vers des élections anticipées dans le cadre d'une période de transition démocratique pour régler la question de la vacance du pouvoir que ne cessent de mettre en avant les partis et personnalités de cette coalition. Ni sur l'initiative du FFS relative à l'organisation d'une conférence sur le consensus national. Sans préjuger de ce qui sortira de cette initiative, dont le FFS assure qu'elle n'est ni concurrente ni dirigée contre les autres démarches, et en attendant d'en savoir plus sur le contenu de sa plateforme de discussion qui sera soumise aux parties qui voudront bien s'associer à sa messe, le parti d'Aït Ahmed se montre plus rassembleur et inclusif.
Le fait de convier aux discussions des partis au pouvoir, le FLN et le RND, qui ont répondu favorablement à l'appel du FFS – une décision qui a sans doute eu l'onction de Bouteflika et des décideurs – apparaît, pour certains analystes, comme une espèce de gage pour le parti d'Aït Ahmed en vue de faire adouber son initiative par le pouvoir. Il reste à savoir pour qui roule le FFS. Pour son propre compte ? Pour le pouvoir ? Pour les deux à la fois ? Mais déjà, on imagine les contours et les limites politiques de la démarche du Front des forces socialistes qui s'est engagé, selon toute évidence, dans un pari surréaliste visant à rapprocher des positions et des approches fondamentalement divergentes en voulant réconcilier le pouvoir et l'opposition sur le même socle institutionnel en place.
Contrairement à la CNLTD, le FFS ne considère pas la question de la vacance du pouvoir comme un préalable à lever pour trouver une issue à la crise politique qui agite le pays. Au regard de la bienveillance avec laquelle le pouvoir voit l'alternative proposée par le FFS face à l'initiative de la CNLTD, perçue comme une velléité de putsch constitutionnel, tout laisse penser que le pouvoir va exploiter à fond cette carte politique pour rattraper le couac des discussions sur la révision constitutionnelle conduites par Ouyahia et boycottées par une large partie de l'opposition. Que pèse aujourd'hui le FFS sur l'échiquier politique et dans la société de manière générale pour se poser en médiateur ?


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