Non seulement, on n'est pas capable de rééditer les belles réalisations architecturales érigées après le séisme de 1954 au centre de Chlef, mais en plus, on veut détruire ce qui en reste. Le malheureux exemple de l'ancien siège des Ponts et Chaussée en est la parfaite illustration. En effet, cet édifice, abritant la direction du Tourisme, les recettes des Impôts et une organisation locale, fait l'objet de travaux qui risquent de le dénaturer. Plus grave encore, les locaux ont commencé à subir de profondes transformations qui pourraient «clochardiser» davantage ce joyau architectural. Pour les citadins, ce dernier ne peut être ni défiguré, ni transformé car il représente un pan de l'histoire de l'ex- El Asnam. Ils lancent donc un appel urgent pour stopper ce «massacre» et sauver ce patrimoine à l'instar d'autres constructions anciennes qui ont pu résister aux agressions de toutes sortes. On citera notamment le Centre culturel Larbi Tebessi qui a émerveillé une jeune chercheuse française au point de lui consacrer sa thèse de fin d'études à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Un exemple à méditer.