L'Algérie a adopté un plan national de développement des énergies renouvelables (EnR) qui prévoit l'installation d'une capacité globale de 22 000 MW sur la période 2011-2030 pour porter à 30% voire 40% la part des ER dans le mix-énergétique. 12 000 MW seront destinés à couvrir marché local et 10 000 MW à l'exportation «conditionnée par l'existence d'une garantie d'achat à long terme de partenaires fiables et de financements extérieurs», selon Sonelgaz. Si l'existence d'un potentiel est admise, il faudra encore le confirmer et le tester, selon Sonelgaz. Une dizaine de stations météorologiques sont prévues pour justement déterminer ce potentiel non seulement solaire, mais également éolien. En attendant, le programme arrêté pour le marché national sera scindé en trois étapes, a expliqué Baya Belarbi, chef de projet Engeneering à Sonelgaz : «réalisation de projets pilotes afin de tester les différentes technologies (2016), entrée en production des équipements (2017-2020) et déploiement à grande échelle du programme (2021-2030)». Pour l'heure, au moins deux ouvrages sont déjà en exploitation. La centrale photovoltaïque pilote de Ghardaïa (1,1MW), inaugurée le 10 juillet 2014, et la ferme éolienne de Kabertene (Adrar), d'une capacité de 10 MW, inaugurée également en juillet dernier.