N'ayant d'espace commercial que le nom, ces endroits où l'hygiène est totalement absente, présentent un danger pour la santé du consommateur. Une virée dans les principaux marchés de la capitale des hauts plateaux nous montre que la situation est à la fois désastreuse et catastrophique. L'insalubrité, l'insécurité, et le désordre total, règnent dans ces espaces, fréquentés quotidiennement par des milliers de clients. A l'entrée principale du marché Abacha Amar, un décor affligeant vous accueille. Des montagnes de déchets, dégageant des odeurs nauséabondes agressent les usagers. Des commerçants à la sauvette, exposent leurs marchandises anarchiquement sur des étals crasseux, occupent illégalement différents points du Souk où l'hygiène est aux abonnés absents depuis belle lurette. A l'intérieur où des cagettes gênent non seulement la circulation mais obstruent les allées du marché, la désolation a atteint son paroxysme. Des restes des fruits et légumes, jetés ici et là, transforment les lieux en une grande poubelle à ciel ouvert. La situation n'est guère reluisante au niveau du «Souk» des 1040 logements et du marché couvert, situé au cœur de la cité. Cet espace a, faut –il le rappeler, bénéficié dans un passé pas lointain, d'une opération de réhabilitation. Au vu de l'état des lieux, celle-ci n'a pas donné les résultats escomptés. N'ayant d'espace commercial que le nom, ces endroits où l'hygiène est totalement absente présentent un danger pour la santé du consommateur. On y trouve des denrées alimentaires exposées à même le sol. Même les règles élémentaires d'exposition et de conservation de certains produits alimentaires périssables sont bafouées par les occupants des lieux. «Ces endroits où la santé du citoyen est en péril, ont besoin d'une énorme remise à niveau» regrette amèrement un client «Ici tout est disponible, sauf, la propreté». Fort de l'impunité certains commerçants qui se plaisent à travailler au milieu de la crasse, transforment l'espace en une décharge publique. Les vendeurs jettent, non seulement les emballages de leurs marchandises n'importent où, mais ne daignent même pas ramasser les ordures générées tout au long de la journée. La santé du consommateur menacée Un rappel à l'ordre devant être suivi le cas échant et une forte verbalisation s'impose. N'étant pas exempts de tout reproche, les boucheries baignent dans «le rouge». «Sous d'autres cieux où le client est roi, une boucherie ressemble à un laboratoire où le blanc trône en maitre» tonnent des habitués du marché couvert. Contactés pour connaitre la position des consommateurs, le président de l'association de promotion de la qualité et de la protection des consommateurs(APQPC) de Sétif, Azzedine Chenafa s'indigne : «On doit couvrir le soleil par un tamis, ces lieux ne sont pas fonctionnels. Les responsables concernés doivent se pencher sur ce dossier car il y va de la santé de nos concitoyens. On doit mettre un terme à l'anarchie régnant dans ces endroits où les marchands se sont accaparés une bonne partie des allées. La révision du dispositif de sécur N'ayant d'espace commercial que le nom, ces endroits où l'hygiène est totalement absente, présentent un danger pour la santé du consommateur. Une virée dans les principaux marchés de la capitale des hauts plateaux nous montre que la situation est à la fois désastreuse et catastrophique. L'insalubrité, l'insécurité, et le désordre total, règnent dans ces espaces, fréquentés quotidiennement par des milliers de clients. A l'entrée principale du marché Abacha Amar, un décor affligeant vous accueille. Des montagnes de déchets, dégageant des odeurs nauséabondes agressent les usagers. Des commerçants à la sauvette, exposent leurs marchandises anarchiquement sur des étals crasseux, occupent illégalement différents points du Souk où l'hygiène est aux abonnés absents depuis belle lurette. A l'intérieur où des cagettes gênent non seulement la circulation mais obstruent les allées du marché, la désolation a atteint son paroxysme. Des restes des fruits et légumes, jetés ici et là, transforment les lieux en une grande poubelle à ciel ouvert. La situation n'est guère reluisante au niveau du «Souk» des 1040 logements et du marché couvert, situé au cœur de la cité. Cet espace a, faut –il le rappeler, bénéficié dans un passé pas lointain, d'une opération de réhabilitation. Au vu de l'état des lieux, celle-ci n'a pas donné les résultats escomptés. N'ayant d'espace commercial que le nom, ces endroits où l'hygiène est totalement absente présentent un danger pour la santé du consommateur. On y trouve des denrées alimentaires exposées ité est à revoir. Une grande opération de dératisation s'impose tout comme le contrôle de l'eau utilisée par des marchands qui imposent leur loi».