Que faire pour soulager des dizaines de patients souffrant d'insuffisance rénale quand celui implanté au chef-lieu de wilaya s'en trouve saturé? La question s'est posée à maintes reprises, soit au chef de l'exécutif, soit au ministre de la santé? En fait toute la région Est de la wilaya est dépourvue d'un grand centre d'hémodialyse pour prendre en charge les nombreux malades qui ont pris leur mal en patience des années durant. En fin de compte, le vœu de ces dizaines de patients sera réalisé dans quelque temps, après que les générateurs soient installés dans les anciens pavillons de l'EPH Zerdani Salah d'Aïn Beida. Présentement, il existe deux centres publics d'hémodialyse, le premier à Oum El Bouaghi, au niveau de l'hôpital Mohamed Boudiaf et le second à Aïn M'lila. Ce dernier répond en fait aux besoins de nombreux malades habitant dans la partie ouest de la wilaya, comme Aïn Fakroun, Aïn Kercha, Souk Naâmane et Aïn M'lila. Par ailleurs, il existe deux autres centres privés qui prennent en charge des malades affiliés à la CNAS. Lors de sa dernière visite d'inspection à Aïn Beida, le wali d'Oum El Bouaghi a exhorté les responsables du secteur de la santé d'accélérer la cadence des travaux pour que le nouveau centre d'hémodialyse de l'hôpital Zerdani soit opérationnel dans les plus brefs délais. Il n'en reste pas moins vrai que seule une greffe de rein pourrait mettre fin au calvaire des insuffisants rénaux. Ces derniers souffrent le martyre lors de chaque séance d'hémodialyse, sans compter les risques de contracter une autre maladie. C'est l'espoir de beaucoup de patients qui attendent un donneur pour échapper à cette maladie handicapante qu'est l'insuffisance rénale.