Les 700 travailleurs de l'entreprise Setram unité d'Oran ont marché, hier, pour dénoncer «les conditions déplorables dans lesquelles ils se trouvent». Ce personnel, en grève depuis 9 jours, a marché du siège de l'unité opérationnelle de l'entreprise à Sidi Maârouf jusqu'à la place du 1er Novembre pour réclamer pour la énième fois ses droits et la prise en charge de ses revendications socioprofessionnelles. Les contestataires revendiquent toujours le versement des heures supplémentaires et dénoncent le refus de la direction à prendre en considération la plateforme des revendications déposée depuis plusieurs jours par le partenaire social, indique-t-on du côté du syndicat. Une autre marche est prévue également aujourd'hui d'Es-Sénia au siège de la direction des Transports, annonce-t-on. En l'absence d'un dialogue, les travailleurs grévistes campent toujours sur leur position. Le personnel exige également des éclaircissements sur la position de la direction des Transports vis-à-vis des grévistes. Celle-ci aurait, selon les mêmes sources syndicales, demandé aux responsables de Setram de licencier 200 travailleurs grévistes. C'est en effet l'incompréhension et la stupéfaction chez les grévistes. Le déplacement du collectif sur Alger n'a pas porté ses fruits puisque les travailleurs ont été empêchés de rencontrer les responsables de l'entreprise et parvenir à un terrain d'entente. Hier, les grévistes maintenaient la pression et réclamaient des solutions aux problèmes posés.