Le nouvel album d'Idir Akfadou, baptisé Asmekti (Réminiscence), est depuis quelques jours dans les bacs. Composé de neuf chansons, cet opus est, selon les propos de l'artiste qui s'est confié à El Watan, un clin d'œil à ses débuts artistiques, à ses premiers pas et ses premiers plats dans le monde enchanté de la chanson. De Awid tejda tmusni en prélude, à Sabrina interprétée en duo avec son fils Youva en clôture, en passant par Yennayer, Amenzu n'tafsut, Tabratt-is, la majorité des textes chantés plongent leurs racines dans la fin des années soixante-dix, où l'artiste met pour la première fois ses pieds à Alger. Fidèle à ses sonorités musicales et à thématique poétique, Idir Akfadou nous livre avec Asmekti un produit dans la même pâte que ses précédents succès. Hymne à l'amour et aux traditions séculaires, haro sur l'hypocrisie et la mystification, telle est à gros trait la thématique de cet album qui fait la part belle aux réminiscences.