Le phénomène de l'abattage clandestin est devenu courant. Cette pratique qui est utilisée depuis longtemps à Hassi Bounif, à l'approche du mois de ramadhan, un très grand afflux de personnes venues de partout pour acheter des quartiers entiers de mouton ou des morceaux au détail. Les éleveurs procèdent à l'abattage des bêtes devant les acheteurs, avec l'active participation des jeunes, voire des mineurs embauchés clandestinement pour le travail de dépeçage. Quant aux causes de cet abattage en plein air, un éleveur nous explique que c'est dû à la très forte demande des consommateurs et au défilé des voitures qui attendent. Il a ajouté qu'à l'abattoir, les diverses formalités sont souvent compliquées, ennuyeuses, mais en omettant de parler des taxes d'abattage. « Par contre, avec cette méthode, le travail est vite exécuté et tout le monde trouve son compte ». Interpellés, des responsables de l'APC de Hassi Bounif, affirment que sont très rares les opérations qui sont réussies, vu que les abatteurs à la sauvette ont des sources au sein de l'APC qui les avisent à l'avance des prochains coups de poings.