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L'augmentation des salaires, un choc pour l'économie nationale
Selon le fonds monétaire international
Publié dans El Watan le 19 - 10 - 2006

Le Fonds monétaire international (FMI) ne voit pas d'un bon œil les dernières augmentations des salaires décidées par les pouvoirs publics. Du moins, c'est ce qui ressort des propos du chef de mission de cette institution, Erik De Vrijer, qui a animé hier une conférence de presse à l'hôtel El Aurassi (Alger).
Ce dernier est à la tête d'une délégation qui séjourne en Algérie depuis le 4 du mois courant dans le cadre de ses consultations annuelles avec le gouvernement. M. De Vrijer considère ni plus ni moins que la revalorisation des salaires des travailleurs représente « un choc pour l'économie nationale ». Le gouvernement rencontrera des difficultés pour maîtriser l'inflation qu'il doit maintenir à un bas niveau, a-t-il prévenu. Aussi, cette augmentation des revenus salariaux sera sans impact sur le pouvoir d'achat. Pour lui, il est impératif de tenir compte du principe selon lequel des augmentations de salaire sont tributaires de la bonne tenue de la productivité. Or, d'après lui, cela n'est pas encore le cas en Algérie. Le FMI se montre également sceptique quant à la croissance économique qu'il a qualifiée de « fragile ». Celle-ci se situerait autour de 3% contre 5,5 pour l'exercice précédent. Il est à noter que les prévisions du gouvernement tablent sur une croissance économique supérieure à 5%. La croissance hors hydrocarbures devrait se stabiliser à 4,5%, selon le conférencier. La « fragilité » de la croissance économique s'explique, selon lui, par le fait que « l'expansion de l'activité hors secteur hydrocarbures demeure tirée par les investissements publics tandis que la production hors hydrocarbures a diminué pour des raisons techniques ». M.De Vrijer a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de revoir les taux d'intérêts bancaires à la hausse afin d'« éviter une instabilité macroéconomique » générée par l'accumulation des créances non performantes.
« Eviter l'instabilité macroéconomique
Les créances non performantes détenues notamment par les banques publiques sur le secteur économique privé, a-t-il relevé, « demeurent à un niveau très élevé ». Le taux de créances non performantes était de 37,5% chez le secteur bancaire public et de 4,5% chez le secteur bancaire privé en 2004, a-t-il souligné. La supervision bancaire doit être renforcée davantage à travers une bonne gouvernance des banques et une meilleure gestion du risque, estime-t-il. Quand le taux d'intérêt est plus bas que le taux d'inflation, on ne pourra pas distinguer entre les projets d'investissement rentables de ceux voués à l'échec et qui sont à l'origine des créances non performantes, a-t-il averti. Interrogé sur les changements apportés au mode opératoire du Fonds de régulation des recettes, M. De Vrijer a jugé que c'est « une bonne chose » dans la mesure où l'Etat peut recourir à ce fonds pour financer l'investissement public qui est à la base du développement économique. Il considère néanmoins qu' « il est important de présenter clairement comment est utilisé l'argent de ce fonds ». Il en est de même pour les dépenses publiques à partir des recettes des impôts et une partie des recettes pétrolières, a-t-il ajouté. M. De Vrijer a salué les efforts du gouvernement en matière de privatisation, du moment que ce processus donne aux entreprises publiques économiques (EPE) l'opportunité de se remettre à niveau, de faire des investissements et de faire face à la concurrence. Cependant, a-t-il poursuivi, l'Etat doit « décider s'il faut garder les EPE déstructurées subventionnées avec l'argent du contribuable ou s'il veut les liquider ou les restructurer ». M. De Vrijer a également mis l'accent sur « la qualité des investissements publics » qui sont au centre de la politique budgétaire de l'Algérie. Il fera savoir, dans la foulée, qu'« une caisse a été établie pour suivre la mise en œuvre des grands projets et éviter le gaspillage ». L'autre point évoqué par M. De Vrijer a trait à la libéralisation du commerce. Le représentant du FMI, qui est aussi chef de division au département Moyen-Orient et Asie centrale, préconise « la libre convertibilité du dinar et la modernisation de l'administration douanière pour réaliser un tel défi ». Un accord prévoyant l'assistance du FMI à l'Algérie dans ce domaine devrait être signé, a fait savoir M. De Vrijer. L'intensification de l'intégration régionale qui implique plus d'échanges commerciaux entre les pays du Maghreb permettrait également de mieux bénéficier de l'ouverture multilatérale et d'attirer davantage d'investissements étrangers, a-t-il conclu.


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