Outre le fait marquant retenu à l'issue de l'assemblée ordinaire de la fondation Ibn Badis, à savoir la reconduction pour un autre mandat du docteur Abdellah Boukhelkhal, actuel président et recteur de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader, la rencontre a permis, après un long débat, de revoir certains points du règlement intérieur et des statuts de la fondation. Existant depuis décembre 1999 et agréé officiellement en 2001, la fondation dont les activités sont marquées principalement par la tenue d'un congrès annuel à l'occasion du 16 avril semble bien gâtée en matière de financement, chose que d'autres regroupements n'ont pas la chance d'avoir. On ne s'étonne pas pour une fondation qui regroupe des députés, des membres influents dans les partis politiques, des élus dans les assemblée locales et autres personnalités bien placées d'avoir des finances bien fournies. Le bilan financier a révélé un montant de 950 millions de centimes de ressources, dont la plupart sont des subventions octroyées par l'APC, la wilaya, les ministères de la Culture et des Moudjahidine. L'APW de Constantine, ne voulant pas se monter avare, a promis de contribuer avec un montant de 150 millions de centimes. Qui dit mieux ?