Visiblement, le reportage consacré, récemment, aux projets suspendus de l'antique Cirta n'a pas laissé indifférentes les autorités locales, qui semblent, toutefois, ne pas reprocher son fond, mais plutôt sa forme. C'est, en effet, ce qui ressort des propos tenus par le wali et le président de l'APW de Constantine, qui ont profité de la rencontre scientifique, consacrée jeudi et vendredi derniers à la médecine légale, pour faire de longues mises au point, et ce, en présence des journalistes. Mais si les deux responsables ont tout à fait le droit de s'exprimer sur le sujet, il est, néanmoins, évident de constater que ces deux officiels ont, tout compte fait, corroboré les propos avancés dans notre reportage sur « la guerre de paternité » concernant les projets centraux attribués par les pouvoirs publics à la capitale de l'Est, tels que le tramway et le téléphérique. Et pour cause ! Le P/APW, qui a été le premier à évoquer ce reportage, a affirmé avec force que les projets évoqués sont bien l'œuvre de son auguste institution, l'Assemblée élue de wilaya. Juste après, le wali de Constantine a martelé, de son côté, qu'il est à l'origine de l'inscription de ces projets au profit de l'antique Cirta. A cet effet, il est à souligner que le ministère des Transports a, sur injonction du président de la République, inscrit la réalisation de tramways et de téléphériques dans les plus grandes villes du pays. Quant au Trans-Rhumel, c'est un vieux projet déterré à la faveur du programme de relance économique décidé par Bouteflika.