Le SNPSP revendique son statut particulier Le conseil régional Est du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui chapeaute 17 wilayas de l'Est du pays a réuni, contre vents et marées, en fin de semaine, à Chelghoum Laïd, les représentants des bureaux de wilaya de l'Est à l'effet d'examiner et débattre un certain nombre de questions d'ordre organique, apprend-on auprès du président de wilaya, Yacine Zoheir Boukhebouz. Ces assises marathoniennes, qui ont duré près de sept heures (de 9h à 16h) et auxquelles ont pris part des chirurgiens dentistes, pharmaciens, médecins spécialisés et médecins généralistes, ainsi que le président régional Est, le docteur Hamlaoui, et le président national du Snpsp, le docteur Bensebaïni, ont permis aux participants de revenir sur les problèmes socioprofessionnels qui laminent la corporation. Mais, c'est incontestablement la revendication centrale du statut particulier du praticien qui a focalisé les concertations et les débats des syndicalistes. Le second point inscrit à l'ordre du jour a trait à la préparation du conseil national qui se tiendra ce mercredi à Sétif et à l'issue duquel sera déterminée la stratégie revendicative du Snpsp. Journées opératoires Le décès à Mila en février 2005 d'une femme de 43 ans suite à une simple hémorragie utérine, a été le déclic libérateur d'une louable initiative qui a consisté à déclencher une véritable dynamique d'amélioration de la prise en charge médicale des malades du secteur sanitaire de Mila, dans le souci de réduire les transferts des patients vers le CHU de Constantine. Depuis lors, l'hôpital 120 lits du chef-lieu de wilaya est devenu le point de chute d'illustres professeurs du CHU de Constantine qui viennent y opérer des malades (une fois par mois) dans le cadre des journées médicochirurgicales entre autres. Cette forme de « partenariat volontariste » des chirurgiens (toutes pathologies confondues) s'est traduite par l'optimisation des performances médicales. D'autre part, les 88 interventions réussies de main de maître par Mohamed Bouarroudj, professeur en chirurgie obstétrique depuis le lancement du processus au mois de mai 2005, dont 30 sur le fibrome utérin, 12 sur le prolapsus hystérectomie et 12 sur le kyste ovarien, pour ne citer que ces pathologies, en sont l'illustration éclatante. « La disponibilité et l'étroite collaboration de la direction et du personnel de l'établissement hospitalier a grandement contribué au succès du bilan de ces journées opératoires », note le professeur Bouarroudj. Des ralentisseurs SVP ! A Chelghoum Laïd, les autorités locales sont plus que jamais interpellées sur la question de sécurisation des usagers à l'intérieur du périmètre urbain face à l'exacerbation du phénomène des accidents (parfois spectaculaires) qui ont lieu en ville. La recrudescence des accidents en milieu urbain est liée, selon un avis unanime, à l'incivisme des conducteurs et au non-respect du code de la route. Les services concernés gagneraient certainement plus à généraliser l'installation des ralentisseurs, du moins sur les itinéraires à risque, afin de réduire la courbe ascendante des accidents. La mort récente de deux jeunes, sauvagement fauchés par un chauffard en plein centre-ville à Chelghoum Laïd, alors qu'ils se promenaient sur le trottoir, illustre cet état de fait. En dépit du déploiement des agents de l'ordre public sur les grandes artères, une nouvelle race de jeunes, pilotant leurs carrosses à tombeau ouvert, continue de semer la terreur parmi les passants. La tragédie des accidents meurtriers en milieu urbain se répète à une cadence quasi régulière, il est grand temps d'y mettre le holà.