Une campagne d'éradication des paraboles sur les balcons de certains immeubles de la commune de Mohammadia, à l'est de la capitale, a été lancée il y a quelques mois. Cependant, plusieurs propriétaires d'appartements, se trouvant dans les cités dissimulées de la commune, ne se sont pas conformés à la directive. En dépit de ces quelques citoyens récalcitrants, l'opération a permis l' élimination de milliers d'assiettes. Les citoyens résidant à la cité 618, à Mohammadia, et à la cité Mokhtar Zerhouni, ont été destinataires de la même instruction pour l'élimination des paraboles installées sur les balcons, et ce, dans le but d'avoir une vue plus esthétique des façades des immeubles, notamment ceux donnant sur l'autoroute reliant l'aéroport au centre- ville. L'opération, supervisée par les services de la wilaya, consiste à enlever les paraboles des façades d'un nombre précis de bâtisses. Les antennes paraboliques individuelles ont été remplacées graduellement par des câbles uniques, qui, à leur tour, sont connectés à une antenne parabolique géante qui est posée sur la terrasse et qui n'altère en aucune manière la vue d'ensemble. C'est ainsi que les appareils installés anarchiquement sur les fenêtres et balcons des immeubles ont été enlevés. Cette opération s'inscrit dans le cadre des démarches initiées par la wilaya pour mettre fin aux vues inesthétiques et en application de l'instruction promulguée en 2009 et actualisée en 2014 au titre du Plan d'Alger la Blanche, qui s'étend jusqu'en 2035. Rappelons que la suppression des antennes paraboliques des façades a commencé dans la commune d'Alger-Centre. Il a été question dans le cadre de cette démarche de réhabiliter l'esprit de la copropriété à travers la restitution des façades des immeubles qui sont la propriété de la ville. Outre les paraboles, l'installation de climatiseurs a été également réglementée. Il n'est plus admis d'installer des climatiseurs sur les façades, et ce, dans le but de protéger les façades des immeubles des infiltrations d'eau.