La commune de Draâ Ben Khedda, un chef-lieu de daïra situé à 10 km à l'ouest de Tizi Ouzou, a bénéficié, en 2014, du premier prix Rabah Aïssat de la commune la plus propre, avec la valeur de 10 millions de dinars. Aujourd'hui, au lieu d'une stimulation dans le sens de la propreté, l'on peut constater tout à fait le contraire au niveau de certains quartiers. Preuve en est, des chantiers entamés par-ci par-là, mais sans être achevés. Même l'aménagement du bd colonel Amirouche n'a pas encore connu de finition appropriée. Deux jardins publics à la sortie est de la ville, dont un avec un jet d'eau, sont aussi inachevés. C'est pourquoi des citoyens se demandent à quoi servirait de lancer autant de chantiers pour ne pas les terminer. A la cité Benani et fils (200 Logements), c'est un véritable calvaire que subissent les résidents. Après moult réclamations auprès des autorités locales (APC et daïra), un engagement a été pris en mars 2016 par ces responsables concernant le carrelage des trottoirs de la cité, démolis auparavant pour travaux d'assainissement et d'éclairage public. La date de livraison a été fixée alors par le chef de daïra avec l'entreprise réalisatrice pour le 24 juin de la même année, soit un délai de 3 mois. Mais une année plus tard, le quartier est laissé sens dessus dessous. Des résidents soulèvent en outre le problème de l'étanchéité concernant les locataires des derniers étages, puisque des infiltrations à partir des terrasses ne cessent de se produire à chaque saison hivernale, dues probablement aux malfaçons des travaux menés au lendemain du séisme de mai 2003.