Un premier quota de 1020 logements «location-vente», sur un total de 2000 unités a été distribué dans la nuit du mercredi à jeudi. La cérémonie a été présidée par le wali de Sétif, Nacer Maskri et le Président directeur général (PDG) de la CNEP-Banque, maître d'ouvrage. Néanmoins, les souscripteurs qui ont galéré des années durant ne vont pas jouir de leur bien dans l'immédiat. Pour un sérieux et coûteux problème de raccordement de l'électricité qui n'a pas été traité à temps, les acquéreurs devront, la mort dans l'âme, patienter un bon moment. Réalisés au niveau du plateau d'El Bez, nouveau pôle urbain situé dans la partie nord-ouest de la capitale des Hauts-Plateaux, les 2000 logements ont été réalisés par une entreprise indienne. Comme les absents ont toujours tort, celle-ci est pointée du doigt par certains responsables du maître d'ouvrage. Ce dernier n'est pas exempt de tout reproche, car il a, le moins que l'on puisse dire, failli dans sa mission de suivi du chantier. Lequel est pléthorique par de nombreuses malfaçons qui n'ont pas échappé aux profanes. Connaissant parfaitement le dossier pour l'avoir géré personnellement, ces derniers mois, le wali, en présence du PDG de la CNEP, qui n'a pas manqué de fustiger l'entreprise chargée du suivi, somme les intervenants de régler dans les plus délais ce contentieux. L'aménagement des lieux, le cas des bouches d'incendie, l'achèvement des travaux des locaux commerciaux qui enlaidissent la nouvelle cité n'ont pas été éludés par le chef de l'exécutif ne cachant pas son mécontentement. Pour maquiller les tares d'un projet qui a fait couler beaucoup d'encre, les responsables de la CNEP qui ont tout fait pour masquer les défauts et imperfections, ont, à travers un communiqué de presse, tenté de mettre en «lumière» le nombre de logements réalisés à Sétif et ailleurs. Lancé en 2011, ledit projet a, faut-il le rappeler, enregistré des retards qui ont outré les souscripteurs, obligés d'organiser de nombreux mouvements de protestation. Ne restant pas insensible devant le désarroi de centaines de familles, le chef de l'exécutif, prend l'engagement de mettre un terme à une telle situation qui a non seulement perduré, mais mis tancé des attributaires à bout.