Une centaine de vendeurs ambulants de poisson, des communes à vocation rurale situées sur l'axe Oran –Arzew, telles que Hassi Mefsoukh, Hassi Ben Okba et Sidi Ben Yebka, s'est plaint du retard enregistré dans l'attribution des triporteurs réfrigérés. Ces petits commerçants affirment qu'ils ont déposé des dossiers auprès de l'ANSEJ (Agence Nationale de Soutien à l'Emploi de jeunes) pour l'obtention de ces véhicules et que les responsables de cette institution ont donné leur avis favorable pour la concrétisation des projets et l'attribution de ces triporteurs, une fois que la proposition ait été approuvée par la wilaya. L'absence totale des entrepôts frigorifiques ainsi que le manque de chaînes de froid avait imposé aux responsables du secteur de la pêche de mettre en place, et en urgence, une nouvelle stratégie pour justement améliorer les conditions de vente de ce produit, notamment dans les marchés parallèles. En effet, le constat fait sur site par les services de l'inspection et de la répression des fraudes, a démontré que l'entassement de ce produit, exposé à même le sol dans les marchés informels du côté Est de la Wilaya, facilite le processus de décomposition bactérienne, ce qui expose le consommateur au risque d'infection. D'autre part, l'on saura que dans le cadre du programme quinquennal de soutien à la relance économique, la wilaya d'Oran avait bénéficié d'une enveloppe financière avoisinant les 1 200 milliards de centimes. Cette enveloppe sera destinée principalement à l'achat de bateaux de pêche équipés et à l'aménagement des infrastructures de base, tels que les abris et les ports de pêche, pour la réception de ces équipements. La wilaya ne produit actuellement qu'une moyenne de 7 500 tonnes de poissons par an.
