Partie prenante dans des accords internationaux par lesquels elle s'engage à lutter contre le dopage, l'Algérie vient de faire un pas significatif dans ce sens en créant un laboratoire national de dépistage et de lutte contre ce fléau qui affecte tout particulièrement les sportifs de performance. Le décret exécutif n°06-434 du 26 novembre 2006, publié au Journal officiel n°76 du 29 novembre dernier, institue, en effet, officiellement, ce laboratoire désigné par abréviations sous les initiales de « LNDLD ». Le laboratoire en question sera constitué en établissement public à caractère administratif (EPA), doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il est géré par un directeur général, assisté par un conseil d'administration et un conseil scientifique et technique. Le LNDLD a pour mission d'assurer le dépistage, la lutte et la prévention du dopage dans le domaine du sport. Grâce aux équipements de son laboratoire central, auquel pourraient être ajoutées, si nécessaire, des annexes, cet établissement pourra prendre en charge l'ensemble des travaux d'analyses, de recherche, d'expertise et d'essais en matière de dopage. Pour plus d'efficacité, il est habilité à passer les conventions et accords nécessaires avec des organismes étrangers mieux outillés. Si le dopage n'est pas encore une préoccupation majeure en Algérie, en raison de la régression du sport de performance dans notre pays, il pourrait le devenir si l'activité sportive de haut niveau venait à reprendre. La création de ce laboratoire peut, de surcroît, donner davantage de crédit aux demandes d'organisation de manifestations sportives internationales que l'Algérie souhaiterait accueillir.