A l'appel de leur syndicat, les enseignants du cycle moyen, où se recrute l'essentiel des éducateurs dits « certifiés », ont observé, lundi, pendant une demi-journée, un sit-in devant la direction de l'Education, pour faire valoir des revendications socioprofessionnelles et relancer les assurances qui leur ont été faites à ce sujet par la tutelle. Les protestataires réclament, notamment, la reconduction du bénéfice des indemnités de zone, que les plus anciens d'entre eux percevaient jusqu'à décembre 2003, en vertu des termes du décret 3/97 qui fixe les compensations en nature accordées aux travailleurs de l'éducation qui exercent au Sud. Ces primes, disent-ils, qui continuent d'être versées aux professionnelles de l'orientation scolaire, classés à la même catégorie, soit la 14.5, et leurs collègues des établissements situés au sud de certaines wilayas, plus au nord, comme Saida et Biskra, leur sont refusées. Que ce droit leur ait été reconnu entre-temps et les promesses faites en conséquence n'ont pas conduit à la régularisation de leur situation. Les contestataires ne s'expriment pas, en outre, sur leur maintien à l'échelle 14.5, alors que la plupart, recrutés sur titre ou sur concours, comptent déjà un certain nombre d'années d'expérience, et demandent la revalorisation du point indiciaire qui correspond à la fonction exercée. En fin, ils rejettent le terme par lequel leur statut est défini et exigent qu'au lieu d'enseignants « certifiés », qu'ils soient rangés dans la classification d'enseignants du Fondamental moyen. Le représentant syndical qui s'est exprimé sur la question, affirme que ces points d'achoppement ont déjà fait l'objet de rencontres qui ont abouti à leur reconnaissance en tant qu'acquis, mais tardent à être mis en application, suscitant l'inquiétude de la corporation qui, de cette façon, a tenu à le faire entendre.