Lait pasteurisé mouillé Pour compenser de prétendues pertes générées par l'acquisition de la matière première au prix fort sans relation avec le coût de revient du sachet de lait destiné à la consommation, certains producteurs ont trouvé l'astuce. Il suffisait de barbouiller d'eau une petite quantité de poudre de lait, et le tour est joué. Dans le jargon populaire, cher aux ménagères, c'est le « ma oua zgharit ». Il faut préciser que ces derniers mois, bien que disponible, ce produit de première nécessité est, de l'avis de nombreux consommateurs, de teneur très faible en matière grasse. « Tout le monde veut s'enrichir sur le dos des consommateurs. Les laitiers oublient de parler des dérivés du lait qu'ils produisent et qu'ils commercialisent aux prix forts. Parce que le lait est un moyen de pression sur le gouvernement, ces laitiers cherchent à imposer leur loi », avoue Farida M., agent communal à Annaba. Bousculade pour la vignette automobile Les automobilistes imprévoyants, n'ayant pas tenu compte du délai initial pour acquérir la vignette automobile 2007, ont dû suer. Ils ont dû prendre leur mal en patience pour décrocher ce petit bout de papier à coller sur leur pare-brise. Ce dimanche, autre délai avant la fermeture définitive du guichet vignette automobile, ils étaient des centaines à se presser devant le portail et le hall de la direction des impôts. C'est comme si chacun venait de s'apercevoir de cette impérieuse nécessité. Bousculade, impétuosité, crise de nerfs et propos agressifs ont caractérisé le comportement de plusieurs de ces automobilistes. D'autant plus que des repris de justice se sont déclarés gardiens de parking aux alentours, y compris là où le stationnement est interdit. Les truands, armés de gourdins, exigent 30 DA au titre de droit de stationnement, sous peine d'être tabassé. La société égyptienne Arab Contractor preise à défaut La nouvelle aérogare Rabah Bitat, dont les travaux avaient été lancés à la fin de l'année 2006 et l'achèvement prévu dans 14 mois, ne sera pas réceptionnée dans les délais. Les six mois de retard, déjà enregistrés par l'entreprise égyptienne Arab Contractor, pèseront lourd dans la balance. « Si cette société devait enregistrer un autre retard, vous êtes instruits à l'effet de procéder à la résiliation du contrat. Je ne comprends pas que l'on puisse solliciter une entreprise égyptienne pour ce type de travaux alors qu'il y a celles algériennes beaucoup plus sérieuses et performantes », a déclaré Brahim Benghayou, wali de Annaba, à l'adresse de la directrice du logement et des équipements publics, désormais maître de l'œuvre.