Une trentaine de travailleurs contractuels, parmi les 88 licenciés dernièrement par la direction du secteur sanitaire de Chlef, observent depuis hier une grève de la faim illimitée à l'intérieur de l'établissement. Ils réclament leur réintégration dans leurs postes respectifs, considérant que leur licenciement est « abusif et ne repose sur aucun argument valable ». Cette décision qui remonte au 31 décembre 2006 est motivée, selon le directeur sanitaire, par l'absence de postes budgétaires pour cette catégorie de travailleurs. Il nous a déclaré à l'époque avoir demandé une dérogation spéciale auprès des services du ministère des Finances pour pouvoir leur payer les salaires, en retard, des six derniers mois de l'année écoulée. Cette explication n'a pas pour autant convaincu les employés en question qui continuent à exiger leur réintégration dans leurs emplois qu'ils occupaient depuis 2003. Ils ont déjà organisé un mouvement similaire d'une journée, qui a été suspendue, selon eux, après « l'engagement du directeur du secteur sanitaire quant au règlement de ce problème ». Dans un communiqué remis hier à notre bureau, les protestataires annoncent avoir repris leur grève de la faim en raison des promesses non tenues par ce responsable et font part de leur détermination à poursuivre cette action jusqu'à la satisfaction totale de leur revendication principale. Ils interpellent les autorités concernées pour une prise en charge urgente de leur situation.