C'est sous le signe de « L'union » que les membres représentant les trois organisations estudiantines agissant de concert (UNJA, UNEA et ONED) au niveau du centre universitaire de Saïda et qui, après avoir laissé éclater leur colère, ces derniers jours, en bouclant manu militari administration, amphis et salles de cours aux personnels administratif et pédagogique, demandent, à travers une plate-forme de revendications, notamment l'envoi d'une commission d'enquête ministérielle, l'assainissement de la situation de pourrissement qui caractérise l'administration des instituts et la garantie des conditions appropriées de travail aux étudiants de l'institut des sciences économiques et commerciales, car, selon eux, ils est inconcevable que les étudiants prennent leurs cours dans une structure encore en chantier et dont les travaux de réalisation sont loin d'être terminés. Les contestataires appellent à la mise en œuvre d'une politique claire et d'un dispositif de contrôle draconien exercé au niveau de l'institut des sciences juridiques et administratives, car, signalent-ils, les cas de dépassements scabreux dans lesquels sont impliqués certains enseignants de cet institut sont légion. « L'union » estudiantine souligne enfin dans sa plate-forme de revendications la nécessité de rendre disponible les moyens de transport aux étudiants de tous les instituts.