Le projet de lutte contre la remontée des eaux a bénéficié d'une étude effectuée par le bureau suisse Bonnard et Gardel chargé d'une « étude d'assainissement des eaux résiduaires, pluviales et d'irrigation : mesures complémentaires de lutte contre la remontée de la nappe phréatique » et dresser un schéma directeur du réseau d'assainissement de la ville de Ouargla qui devrait permettre d'inscrire de manière cohérente les ouvrages projetés jusqu'à l'horizon 2030, qui aurait coûté dans les 280 millions de dollars au Trésor public, selon des indiscrétions. C'est justement la réalisation de ce schéma qui poserait problème en ce moment, selon les autorités locales, les techniciens, des citoyens dont les quartiers sont submergés par les eaux et de l'avis même des entreprises étrangères. Pour les autorités locales, notamment la direction de l'hydraulique, il s'agit d'un projet centralisé, et qui dit projet centralisé minimise l'intervention locale. Le montant global du projet est de l'ordre de 21 200 000 000 DA que se partagent la libanaise BUTEC, l'allemande DIWIDAG, la française VINCI et les algériennes ONID et SNTP en partenariat avec la portugaise OZEBIO pour une durée de travaux initiale de cinq ans.