A Aïn Taya, quatre plages seront autorisées à la baignade, selon A. Aliouet, 3e vice-président de l'APC. Il s'agit des plages Zarzouria, Tamaris, Surcouf et Deca-Plage. Une enveloppe budgétaire avoisinant les 200 millions de dinars a été dégagée pour la couverture des coûts des travaux d'aménagement de ces plages et de leur environnement immédiat, nous expliquera notre interlocuteur. « Cela reste insuffisant ; nous avons par conséquent mobilisé d'autres moyens, à savoir l'assistance sans contrepartie de certaines entreprises qui activent au niveau de la commune », explique notre source. Soulignons, également, que ces travaux ont porté principalement sur le ravalement des façades, des immeubles, le défrichage des voies d'accès aux plages, la réhabilitation des postes de surveillance relevant de la Protection civile… Nous apprenons, par ailleurs, que la commune a réquisitionné une vingtaine d'ouvriers saisonniers pour assurer l'entretien quotidien des sites de baignade. Quant aux baraques qui étaient nombreuses par le passé et qui présentaient une anarchie, la municipalité a restreint, selon toujours le vice-président, considérablement leur nombre. « Hormis les meilleures d'entre elles, toutes les autres ont été enlevées », dira-t-il. La sécurité a été renforcée dans toutes les plages par des brigades fixes et d'autres mobiles. A l'instar des autres plages de l'Algérois, celles de Aïn Taya ont fait l'objet de la désignation d'un administrateur. Il est chargé, entre autres, de coordonner le travail de toutes les équipes intervenant sur le site. Notons, toutefois, que lors du passage de la commission d'inspection de la wilaya chargée de la préparation de la saison estivale, un léger retard a été signalé. Il est dû, selon les responsables locaux, à l'organisation des élections législatives. Néanmoins, un effort supplémentaire est déployé pour rattraper ce retard, l'ouverture officielle de la saison estivale étant prévue pour le 15 juin.