Le projet des années 70 prévoyait un réseau de 64 km. Les travaux furent officiellement inaugurés en 1983 et des appels d'offres ont été lancés pour que des sociétés étrangères puissent en assurer la construction. Mais la chute du prix du baril de pétrole, de 30 $ jusqu'en 1985 à la moitié de cette somme les années suivantes, réduisit considérablement les ressources financières du pays. Le projet fut en passe d'être intégré aux projets ferrés, mais finalement il fut décidé de revenir au projet de métro initial. Au cours des années 90, la construction du métro fut confiée aux entreprises nationales Cosider (tunnels) et Genisider (stations) qui n'avaient pas d'expérience en la matière. Les rares techniciens étrangers quittèrent le pays du fait de l'insécurité. Les expropriations furent plus difficiles que prévues. Le sous-sol algérois se révèle difficile à creuser, ce qui s'ajoute à une topographie irrégulière. Les travaux n'avancèrent plus qu'au ralenti. En 1994, les pouvoirs publics ont signifié l'interdiction de l'usage d'explosifs dans le creusement des tunnels. Ce n'est qu'en janvier 2006 que l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) a souhaité dynamiser ce projet en confiant la réalisation de la première ligne de métro de la capitale algérienne au groupement constitué des entreprises françaises Siemens Transportation Systems et Vinci Construction - Grands Projets ainsi que de l'entreprise espagnole CAF.