Cela fait plus d'une semaine que les premières délégations étrangères ont foulé le sol algérien pour participer aux Jeux africains. C'est un laps de temps assez suffisant pour faire un premier bilan. L'appréhension des organisateurs quant aux conditions de l'hébergement et de la restauration s'est produite, car nombreux sont les chefs de délégation qui se sont présentés au siège du COJA pour déclarer leurs mécontentements. Cela ne sera pas nié par Meskouri Rachid, secrétaire général de l'organisation : « Effectivement, nous avons reçu beaucoup plus de remarques sur la restauration et sur les chaînes d'attente. A ce jour, tout a été bien pris en main. Pour le reste, les délégations étaient satisfaites. » Aussi, dès l'entame des jeux, les participants ont exprimé leur joie et espèrent que la suite sera conforme à la belle cérémonie d'ouverture à laquelle ils ont pris part au stade du 5 Juillet. A ce propos, le secrétaire général du COJA avouera : « Toutes les délégations ont été unanimes pour féliciter les organisateurs sur la cérémonie d'ouverture des jeux ». Quant à l'organisation des jeux sur terrain, la palme revient aux fédérations algériennes qui n'ont ménagé aucun effort afin que les entraînements et les compétitions se déroulent dans un cadre des plus agréables. M. Meskouri indiquera aussi : « L'analyse faite à travers les pays participants ne souffre d'aucun manque ». Au sujet des pays participants, on constate que les chiffres ne sont pas très bien maîtrisés par le COJA et par certaines commissions, puisque l'on décompte dans les pays participants le Maroc, qui est absent, seul le Cap-Vert est signalé comme pays non participant. Pour l'anecdote, ce pays était même inscrit parmi les présents sur les tableaux avec un seul et unique participant... en volley-ball. Dans son ensemble, M. Meskouri demeure très content et déclare :« Nous avons enregistré beaucoup de satisfactions. Il ne faut pas oublier que nous organisons ces Jeux avec quelque 10 000 participants, et à ce stade il faut rendre hommage aux volontaires et à tous ceux qui ont œuvré à cet événement. Je tiens à souligner que c'est grâce au soutien de l'Etat que les Jeux ont eu droit de cité en Algérie. » Le SG reconnaîtra toutefois qu'il y a eu des manques dans l'organisation, mais qui ont trouvé rapidement une solution. Ceci est propre à tout événement de cette envergure. Pour clore ce bref bilan, M. Meskouri dira : « Nous avançons bien et nous pensons terminer en apothéose, avec de bons résultats ».