Le ciment, produit de base de la construction, a enregistré une augmentation démesurée de son prix. En moins d'un mois, le ciment qui se vendait dans les dépôts de détail du chef lieu de daira à 640 dinars le quintal a amorcé une courbe vertigineuse ascendante de pas moins de 200 dinars supplémentaires et cela en moins de deux semaines, passant à 840 dinars, voire à 900 dinars. Les chantiers des autoconstructeurs ont, en majorité, subi un coup d'arrêt, attendant une éventuelle chute du prix du ciment devenu inaccessible pour toutes les bourses. Les grossistes revendeurs au niveau des grands centres urbains attribuent souvent les causes de cette hausse a une panne technique d'une quelconque usine de production, monnayant, à leur guise, le prix de ce produit indispensable à la construction. Les pouvoirs publics se révèlent toujours incapables de réguler le contrôle des matériaux de construction, à l'image du sable dont le chargement de 10 tonnes revient, aujourd'hui, à 15000 dinars.