Le théâtre le Casif à Alger a abrité dimanche un concert du chanteur marocain Abdelhadi Belkhayat. Le théâtre était à moitié plein.L a soirée a commencé à 22h50 accusant ainsi un retard de 50 minutes. ` Deux heures durant, le public a « consommé » le répertoire de Belkhayat, marqué par des chansons sentimentales à l'exemple de Ya bent Ennas, Djerhi ma âandou doua, Ya mahboubi, Aâd rbiaa, El Bouhali. Des chansons d'amourettes qui vont avec les goûts du public qui ne demande pas mieux. En transe, ce dernier savoure la rime sentimentale du genre « ma bien-aimée ». Dans une autre chanson, Belkhayat avise sa dulcinée sur « le retour du printemps ». Une dulcinée qu'il n'aura pas à ses côtés car, comme il le chante, « je suis pauvre ». Ainsi, pas d'argent, pas d'amour. Et sa « blessure est incurable ». Des textes interprétés avec des airs qui aiguillonnent les consommateurs pour danser et créer une ambiance de fête. Tant mieux pour le chanteur qui lapide la foule avec d'autres chansons comme « Waâlache Ensitina », « El Bouhali », des paroles qui parlent en volutes pour se confondre avec la brise. Belkhayat boucle la soirée comme il l'a commencée avec Ya bent Ennass consommée avec plaisir par l'assistance. Tout le monde est enfin content. Le chanteur est apprécié par le public. C'est cela le plus important pour lui. Et le public quitte les lieux dans la joie après avoir avalé des chansons sentimentales sandwiches. II a trouvé cela de bon goût.Tant mieux pour tout le monde.