La passerelle de Bab Ezzouar, située sur la route menant à l'aéroport au niveau du site AADL, n'a pas encore été achevée en dépit des dangers qui pèsent sur les piétons, surtout les enfants. Les travaux, entamés il y a longtemps, ont été arrêtés subitement en raison, assure-t-on, des fils électriques qui passent par cet endroit. La Sapta, société réalisatrice, qui a entamé les travaux, n'a pas jugé utile de les terminer en raison des fils électriques, propriété de Sonelgaz. Celle-ci, souvent prompte à répondre aux accusations de ses clients, n'est pas près de régler cette bévue dans l'immédiat. La faucheuse n'attend pas. Les piétons sont souvent dans l'obligation de traverser la route à double sens. Celle-ci, à leur grand dam, est devenue dangereuse, puisque les automobilistes roulent à toute vitesse sans se soucier des piétons. Les services de la Protection civile, dont l'unité nationale se trouve juste à côté, ont dénombré plusieurs morts et des blessés tout au long de l'année. Les bus venant de la ville ne trouvant pas où garer encombrent la voie et obligent des passagers à faire des acrobaties dangereuses. Les riverains de cette « demi-passerelle », œuvre architecturale de nos responsables médiocres, en appellent aux autorités afin de régler ce problème qui risque de prendre des proportions graves surtout avec la rentrée des classes.