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Les jeunes préfèrent les vêtements griffés
La saignée des ménages à la veille de l'Aïd El Fitr
Publié dans El Watan le 11 - 10 - 2007

De la rue Hassiba Ben Bouali à Bab El Oued, en passant par Didouche Mourad, c'est le rush nocturne.
Les familles s'affairent, lors de ces ultimes nuits ramadhanesques, à se consacrer exclusivement à la prospection du marché vestimentaire en prévision de l'Aïd. Tradition oblige ! Les mômes sont habitués à s'habiller du neuf durant cette fête, marquant la fin du jeûne. Il reste que ce sont les porte-monnaie qui prendront un autre coup après celui de la rentrée scolaire. C'est une véritable saignée pour les chefs de famille. Ceci, d'autant que le Ramadhan de cette année est arrivé avec la rentrée scolaire et s'achève avec la nécessité d'achats de vêtements neufs pour les enfants. La facture de ce mois de piété a été déjà des plus salées. Les prix des fruits et légumes ont connu des hausses vertigineuses. Comme l'illustre bien le prix de la pomme de terre qui a atteint tout au long de ce mois celui de la banane. Il est de tradition que les marchés des fruits et légumes subissent la loi des spéculateurs qui n'hésitent pas à gonfler les dépenses des ménages qui ont déjà une facture lourde par la rentrée scolaire. L'Aïd arrive pour achever ce tableau hémorragique. « Cette année, je serais obligée de n'habiller que mes trois petites filles », se désole Zina. Comme cette dame de Baraki, 43 ans et mère de sept enfants, son misérable salaire, dont la plus grande partie est dépensée pour couvrir les frais du mois sacré, ne lui permet pas de satisfaire la demande de sa progéniture. Virée dans les boutiques et magasins des quartiers de la capitale du pays. Le choix y est pour toutes les classes sociales, mais les prix sont relativement chers. Même les friperies sont prises d'assaut à cette occasion. Censés être destinés aux plus démunis, les magasins de la fripe profitent eux aussi de l'aubaine pour augmenter leurs prix. Pulls, jeans, robes, vestes, jupes... sont proposés, mais difficile à dénicher sa « bonne affaire ». C'est la bousculade. L'un de ces magasins situé au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali affiche complet. Hommes, femmes, enfants et filles trifouillent les tas de vêtements déposés à même le sol. Il est proposé des pulls entre 200 et 300 DA, des jeans à 400 DA et des vestes à moins de 1000 DA. C'est vers ce genre de magasins que s'est rendu Ali, enseignant de son état, dans l'espoir de s'acheter un vêtement. Il rassure que ces maigres moyens ne lui permettent pas de se payer un pantalon à 2000 DA. Il n'en demeure pas moins que les jeunes aiment les vêtements de marque. A la rue Didouche Mourad, bien que certains promoneurs de ces dernières nuits ramadhanesques se contentent de faire du lèche-vitrine, d'autres n'hésitent pas à casser pour s'offrir le vêtement de leurs choix. Quant au coût des des ensembles pour enfants des deux sexes de 2 à 6 ans, il frôle dans ses lieux les 5000 DA. Un jean pour enfants est cédé à pas moins de 1400 DA. Training 1500 DA. Mais les solutions de rechange pour les classes moyennes existent chez les commerces du textile chinois des rues Larbi Ben M'hidi, Didouche Mourad, Hassiba Ben Bouali et Belcourt qui proposent des ensembles pour fillettes et garçons avec des coûts plus abordables, avec une fourchette de prix entre 600 et 2000 DA.

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