Les locataires du bloc J 6 à la cité Sidi Ahmed, dans la ville de Béjaïa, ne savent plus à qui s'adresser et qui « daignera enfin enregistrer favorablement leurs doléances ». Leurs déboires ont commencé en 2003 « après les travaux d'excavation entrepris par l'APC pour la réalisation d'un marché couvert », en contrebas du bâtiment, au bénéfice des habitants de la cité de Sidi Ahmed. Le projet a dû être annulé, les fouilles ayant entraîné un glissement de terrain. Mais la route longeant les blocs J 6 à J8 accusera un sérieux affaissement. Un confortement est réalisé mais, estiment toujours les riverains, l'usage de ce tronçon de route n'est pas sans risque, « voire impraticable après chaque intempérie ». L'autre déconvenue, dont l'origine sera attribuée, par les locataires révoltés, à l'affaissement, se traduit par une inondation ininterrompue du vide sanitaire de l'immeuble. Le rez-de-chaussée sera de ce fait constamment envahi par les moustiques et moucherons et empli d'odeurs nauséabondes « faisant craindre le pire » pour la santé des locataires. Des pétitions sont encore une fois signées et adressées à l'APC et à l'OPGI, de qui est réclamé, à chacun de procéder aux réparations dont il a compétence.