Au cours de l'année 2007, la wilaya d'Alger a enregistré 193 568 demandes de logements et n'en a, paradoxalement, livré que 5000. Face à cet énorme déficit, les pouvoirs publics, notamment ceux chargés de l'habitat au niveau de la wilaya d'Alger, prévoient la réalisation d'un nombre important de logements au courant de l'année 2008 devant résoudre partiellement le problème de la crise du logement. Ces réalisations prendront des formes variées, ce qui permettra un choix diversifié touchant toutes les catégories de la société, assure-t-on. Ces projets qui seront réalisés cette année vont compléter et conforter le parc de la wilaya d'Alger déjà existant et qui représente environ 460 000 unités reparties en deux catégories : 10 000 logements sociaux participatifs et 40 000 logements sociaux. II est question de réaliser 13 000 logements de type LSP, essentiellement au cours du premier trimestre 2008. Aussi, dans une perspective de toucher toutes les franges de la société, il s'ajoutera au type LSP d'autres formules proposées aux citoyens, à savoir le promotionnel et le social. II sera question de revenir à la formule CNEP en partenariat avec les APC. II s'agit dans ce contexte de la réalisation par les communes de 10 000 logements financés par la CNEP. 3000 autres logements seront réalisés par le fonds national de péréquation des œuvres sociales (Fnpos). 2000 d'entre eux seront livrés au cours du premier trimestre 2008. « L'aide directe de l'Etat dans le cadre du LSP sera de 300 000 DA octroyés aux inscrits ». Des autres mesures qui seront prises par les pouvoirs publics en vue d'optimiser la réalisation de ces logements, notons les facilités mises en place à l'accession des assiettes foncières en termes de transfert des terres, des baisses seront accordées au secteur de l'habitat pouvant aller jusqu'a 80%. L'accession au logement reste malgré ces dispositions difficile pour beaucoup de citoyens ; le LSP qui est une formule d'abord sociale est en train de se muer pour devenir inaccessible à la classe moyenne. En effet, la première tranche versée par l'acquéreur dépasse les 700 000 DA, ce qui n'est hélas pas à la portée de tous.