C'est la veillée d'armes au sein des coordinations locales de l'union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), en prévision de la grève nationale des 24, 25 et 26 février. Ce syndicat qui monte en puissance a réussi, en l'espace de quelques années, sa structuration dans 11 daïras sur 13 et plus de 25 communes sur les 32, « fait le porte-à-porte et multiplie les contacts avec sa base pour une mobilisation maximale le jour J », a souligné son secrétaire général de wilaya, Abdelmadjid Lamri-Zeggar. Inflexibles quant à la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles, telles le réexamen de la grille des salaires, l'amélioration du pouvoir d'achat, le rejet de la politique de replâtrage des pouvoirs publics et le recouvrement de la qualité et de la dignité de l'éducateur, « les fonctionnaires de l'Unpef de Mila comptent faire feu des quatre fers à l'occasion du débrayage annoncé auquel a appelé la coordination nationale des syndicats autonomes de la fonction publique (Cnsafp) », précisera Lamri-Zeggar. L'option du débrayage a été entérinée par la voie du secrétaire national de ce syndicat autonome à l'issue de la réunion du 10 du mois en cours, qui a regroupé au siège de l'Unpef à Alger la coordination nationale et les bureaux régionaux, lit-on dans le communiqué remis à El Watan. Selon la teneur du document signé par le secrétaire national de l'Unpef, Mohamed Ider, « l'union s'oppose énergiquement à la marginalisation, l'appauvrissement et l'exclusion des travailleurs du secteur et, de ce fait, appelle ses adhérents à la participation massive à la grève nationale projetée ».