L'état de dégradation continue du milieu environnemental et ses risques sur la santé des populations urbaines deviennent chaque jour inquiétants. L'idée de se concerter avec les spécialistes de l'environnement et d'engager des axes de réflexion sur ce problème semble tarder à faire du chemin ; en clair, l'environnement à Saïda ne semble pas encore promis à un avenir meilleur. Remis, récemment, à l'honneur par l'association des zones thermales, de l'environnement et du tourisme de la wilaya de Saïda (AZTET), réunie en assemblée générale au niveau de la maison de la culture Mustapha Khellef pour présenter son rapport moral et financier, le problème de l'environnement à Saïda a suscité un vif débat au cours duquel des problèmes de fond ont été soulevés, ceux ayant trait aux sources de pollution, aux décharges anarchiques et sauvages, à l'habitat précaire, à la dégradation du cadre de vie urbain, à l'aménagement des espaces verts, etc. Ce débat aurait pu encore profiter aux responsables des secteurs concernés - APC, APW, Culture, Jeunesse et Sports, associations, Education, Santé - si l'on n'avait pas déploré leur défection. L'AZTET qui milite, vaille que vaille, avec des moyens limités pour instaurer et asseoir une certaine culture sur l'environnement chez les citoyens, a pris sur elle la charge de trois volets sensibles : le développement touristique au niveau thermal (Hammam Rabbi et Sidi Aïssa), celui régional et la défense de l'environnement. Gérée depuis quelques années par une entreprise privée spécialisée dans les domaines de l'hôtellerie et du thermalisme, la station de Hammam Rabbi est loin de constituer un pôle attractif en matière de tourisme, selon des intervenants.