Les résidents, les enseignants ainsi que les élèves de l'école primaire et du CEM situés dans la rue Krachaï Ahmed lancent un appel aux pouvoirs publics pour les débarrasser des nuisances sonores et polluantes des transporteurs des matériaux de construction. Ces derniers, qui ont « squatté » cette artère composée de maisons et de bâtiments publics, provoquent toutes sortes de désagréments. Un ballet incessant de va-et-vient d'engins lourds met à mal les élèves des établissements scolaires situés dans cette rue. La poussière du ciment et des gravats parvient jusqu'aux classes. Les riverains ne sont pas épargnés puisqu'ils subissent les mêmes ennuis générés par le bruit assourdissant des camions et les poussières inhalées à longueur de journées. Dépités, ils se retroussent les manches pour nettoyer la rue des déperditions des produits de construction abandonnés par les camionneurs. Plusieurs pétitions ont été adressées par les concernés aux instances locales et centrales. De l'avis d'un pneumologue, les riverains de cette rue, comme ceux des autres artères, sont menacés de complications respiratoires à brève échéance. La solution à ce problème réside dans l'interdiction de cette rue aux transporteurs des matériaux de construction.
