Problèmes de l'emploi chez les jeunes, les causes et les solutions », tel est le titre du thème central d'une conférence tenue jeudi dernier à la maison de la culture Al Khalifa, à l'initiative du mouvement Islah, avec la participation des représentants de l'association nationale de défense du droit et la promotion de l'emploi (ANDDPE), de la DAS, ainsi que d'un professeur universitaire. Les conférenciers débattront de plusieurs sujets relatifs aux problèmes de l'emploi, à savoir les difficultés que rencontrent actuellement les jeunes diplômés pour le recrutement au niveau de la direction de l'Anem, le financement bancaire dans le cadre des microentreprises, ainsi que l'étude de faisabilité devant être prise en charge par l'Etat. Par ailleurs, la représentante de l'ANDDPE, Gamra Benmerabet précisera que « les nouveaux processus de l'emploi sont les mêmes, seulement leurs noms changent à chaque fois ». De son côté, le représentant de la DAS a déclaré que ces processus temporaires n'emploient que 8 % des jeunes universitaires de cette ville, avec des rémunérations peu conséquentes. Autrement dit, c'est une autre manière d'exploiter ce potentiel de jeunes, sans aucune assurance de postes d'emploi permanents, selon lui. Par ailleurs, il ajoutera que les moyens financiers existent pour une population jeune en quête de travail, mais que le mécanisme est absent, en l'occurrence un processus d'emploi politique et juste, basé sur une étude réelle de la crise actuelle. Selon le conférencier universitaire, Abdeldjalil Boudah, en dépit du fait que l'Etat ait prévu une enveloppe de 30,5 milliards de dinars pour la création de microentreprises, la crise du chômage persiste, en sus des problèmes de l'émigration clandestine. De son point de vue, la meilleure réforme dans ce sens serait la prise en charge des grandes entreprises nationales, car dans le monde, ce sont toujours les mégaentreprises qui relancent le marché de l'emploi.