Baisse des activités commerciales Avec la baisse des rendements céréaliers, due à la sécheresse qui a sévi cette année, les fellahs sont désemparés. Ils ont misé sur une année prolifique en production céréalière. Hélas, ils en sont réduits à moissonner la paille, ce qui ne peut compenser toutes les dépenses qu'ils ont consenties aussi bien pour l'emblavement que pour le moissonnage. Certains fellahs espèrent que l'Etat leur viendra en aide pour les dédommager suite au sinistre de la sécheresse. Par ailleurs, c'est tout le commerce qui en pâtit, attendu qu'un déséquilibre est apparu entre l'offre et la demande. Les transactions commerciales, quelle que soit leur nature, ont connu un certain ralentissement, du fait de l'absence de la masse monétaire chez les hommes de la campagne. « Quand l'agriculture va bien, tout commerce marche », nous confie un vieux fellah. Vide culturel effarant Les villes de la wilaya d'Oum El Bouaghi ne connaissent aucune activité culturelle durant les grandes vacances d'été. L'été est devenu synonyme de farniente et de léthargie. Aucune activité culturelle ne vient rompre la monotonie des longues journées d'été. L'absence de lieux de loisirs, entre autres les bibliothèques, n'est pas pour arranger les choses. D'ailleurs, les jeunes d'aujourd'hui sont peu enclins à se passionner pour les livres et la lecture. Il est loin le temps où les jeunes « dévoraient » les best-sellers d'antan, comme les Chase, les Agatha Christie, San Antonia … Sans cinéma, ni théâtre, nos cités vivent un effarant vide culturel. Que font donc les jeunes pour meubler leur temps de loisir ? Cybercafé, parties de foot, café ou, à défaut, une escapade en mer, voilà ce qu'ont les jeunes de nos jours. Vivement la fin des vacances pour reprendre qui les études, qui le travail. En attendant bien sûr des jours meilleurs.