L'épouse de l'accusé : « Ils ont fait des pressions sur moi pour que mon mari soit impliqué...les vidéos de sexe ont été filmées avec mon consentement » Le tribunal d'Arzew à Oran a prononcé, hier, l'acquittement pour l'ancien chef de service des renseignements généraux d'Oran, qui a été accusé de possession de bandes vidéo de sexe et possession de drogue. L'affaire remonte au 04 décembre de l'année 2008, lorsque la commission d'enquête dépêchée par la direction générale de la sûreté nationale, dans le but de mener une enquête administrative à la direction des renseignements généraux d'Oran, a présentée un rapport suite à la découverte de 19 grammes de drogue dans un tiroir au bureau du premier responsable du service ainsi que des photos indécentes. Le rapport a été transféré ensuite aux instances judiciaires. L'accusé ‘B. Kamel', lors de l'audience qui a eue lieu en date du 10 mai dernier, a plaidé innocent des accusations contre lui. Selon ce dernier, cette affaire a été montée en toute pièces, avec pour but de lui nuire surtout qu'il détient des dossiers brûlants sur des cadres supérieurs. Et d'ajouter qu'il avait été objet de chantage de la part de membres de la commission qui lui auraient demandé les dossiers en contrepartie ils ne le dénonceraient pas pour possession de drogue. L'accusé n'a pas nié sa possession de photos indécentes de lui avec son épouse qu'il a justifié comme un moyen de se soigner d'une maladie psychique et non pas pour publication ou commerce. De son côté, l'épouse de l'accusé a reconnue, lors de sa présentation devant la justice comme témoin, que les photos ont été prises avec son consentement, mais elle a signalé les pression dont elle avait fait l'objet pour l'obliger à porter plainte contre son époux. Chose considérée par la défense composée de cinq avocats, comme un complot contre l'accusé. Ces derniers se sont basés sur les dates de l'opération d'inspection et précisément la date d'inspection qui a eue lieu le 01 décembre et ce, avec le témoignage de plusieurs officiers de police. Le PV, rédigé le jour même ainsi que les photos ne mentionnent pas la présence de la drogue dans le tiroir au bureau du chef des renseignements. La drogue n'a été découverte que le 04 décembre. Ce qui a empêché de joindre ce PV au dossier selon la défense qui a demandée l'acquittement de son client.