Le directeur général de la compagnie Air Algérie, Ouahid Bouabdallah, a déclaré qu'il avait sollicité l'inspection générale des finances, lui demandant l'ouverture d'une enquête sur la gestion de la compagnie depuis son installation à la tête de cet établissement en mars 2008. Cette décision vient dans le but de faire taire les rumeurs, colportées par ses opposants au sein de la compagnie, autour d'un appel d'offre douteux et aussi des correspondances anonymes sur la gestion de la compagnie aérienne. Ouahid Bouabdallah, dans un entretien à Ennahar hier, a déclaré que suite à ces lettres anonymes et rapports calomnieux reçus par différentes institution de l'état, à l'instar du ministère de transport, les services de sécurité et les services du premier ministre et de la présidence, il a décidé de convoquer une commission spéciale de l'inspection générale des finances –chose qu'il a faite avant-hier hier- par le biais d'une correspondance officielle au ministère des finances. Notre interlocuteur ajoute que depuis son installation à la tête de la compagnie Air Algérie, il a œuvré dans le but de tarir toutes les sources de la mauvaise gestion et mettre des bases scientifiques de gestion selon les normes internationale. Par ailleurs, il a œuvré à améliorer la compagnie et les conditions de travail des employés afin de pouvoir faire face à la concurrence. La compagnie a, depuis sa venue, éviter le déficit budgétaire qui lui collait depuis de longues décennies. Celle-ci a connu une relance et réalisé des bénéfices après l'ouverture de nouvelles lignes, l'amélioration des services et le développement de la flotte. Bouabdallah a précisé que par l'ouverture des portes de la compagnie à l'inspection des finances, il veut faire taire la calomnie et permettre à la compagnie d'aller vers l'avant. « Nous n'avons rien à cacher », dit-il. Et d'ajouter qu'il a préparé un rapport en huit pages sur les harcèlements dont il fait l'objet qu'il a envoyé au président de la république. Après chaque appel d'offre, nous dit-il, on entend des rumeurs et des calomnies de la part de gens mal intentionnés qui avaient le monopole sur la compagnie pendant de longues années, donnant comme exemple les correspondances anonymes qui mettent en doute les contrats de renouvellement de la flotte aériennes avec des constructeurs étrangers et le marché portant sur le renouvellement de l'habillement des membres de l'équipage (pilotes, hôtesses et stewards), qui, selon les rumeurs Air Algérie aurait conclu un marché avec une société étrangères pour le prix unitaire de cinq mille euros, alors qu'il n'était que de cinq cent Euros, constitué de quatre uniformes pour chaque personne. Le marché, selon notre interlocuteur, a été conclu selon la loi des marchés publics dans la transparence et conformément aux conditions définies au préalable. Un fabriquant algérien a remporté l'appel d'offre pour l'équipement des pilotes et hôtesses en cartables et valises.