Photo : Makine F. L'opérateur téléphonique Orascom Télécom va présenter incessamment un « dossier » au gouvernement algérien inhérent au objectif de cette entreprise sur le marché national, a fait savoir, hier, le ministre des Finances en marge de la session plénière consacrée à l'adoption de la loi sur la profession des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés. S'agit-t-il d'une éventuelle offre se rapportant à la vente de Djezzy ? Le ministre répond qu'il n'a pas connaissance de cela, mais précise-t-il, « l'opérateur téléphonique Orascom Télécom doit exprimer clairement au gouvernement algérien son intention de lui vendre sa filiale algérienne Orascom Télécom Algérie (OTA). « Il faut que la société Orascom Télécom exprime de façon très claire son intention de vendre Djezzy et de la vendre, bien sûr, à l'Etat algérien », a déclaré le ministre, avant de rappeler qu'en matière de cession de participations des sociétés étrangères en activité en Algérie, celles-ci «doivent se plier aux lois et aux règlements algériens» en ajoutant que pour le cas de Djezzy, «l'Etat algérien affiche sa volonté d'exercer son droit de préemption à hauteur de 100% et de reprendre à 100% son capital». A la question de savoir si le gouvernement algérien a formulé une offre financière à l'opérateur égyptien, le ministre a répondu que «le principe est qu'à partir du moment où l'on entre en discussions, chaque partie aura à prendre un conseiller pour pouvoir évaluer la valeur nominale de la société. A partir de ce là, il y aura des débats pour définir la bonne valeur qui fera l'objet de la transaction, et la production des documents qui vont contractualiser la relation entre les deux parties ». S'agissant des projets présidentiels qui pour certains connaîssent des blocages M.Djoudi affirme que « le programme se poursuit normalement », précisant que la période 2005-2009 a nécessité le déboursement de plus de 17 mille 600 milliards de dinars et d'autres programmes ont été enclenchés dans le cadre des lois de finances approuvées à cet effet. Que répondre aux magistrats de la Cour des Comptes qui demandent la réhabilitation de leur profession ? Djoudi répond « la Cour des Compte fait partie des institutions qu'on souhaite voire au devant de la scène ». Notons qu'à l'occasion le projet de loi relatif aux professions d'expert comptable, commissaire aux comptes et comptable agréé a été adopté par l'Assemblée populaire nationale.