Une enveloppe conséquente a été consacrée au secteur de la Justice dans le cadre du nouveau plan quinquennal du président de la République 2010-2014. A ce titre, il est prévu la formation durant cette période de plus de 2350 nouveaux magistrats, et ce en plus du recrutement de 8000 fonctionnaires, a indiqué hier M. Djamel Aidouni, président du Syndicat des magistrats à l'occasion de la réunion de la première session ordinaire de son conseil national après l'assemblée générale tenue le 16 janvier dernier. Nombreuses sont les actions prises en compte dans le cadre de la feuille de route du premier magistrat du pays à l'exemple du volet formation des magistrats dans le cadre du développement des ressources humaines, ainsi que le parachèvement des infrastructures de ce secteur, comme c'est le cas du Conseil supérieur de la magistrature et le Conseil d'Etat qui auront au titre de ce programme de nouveaux sièges, indiquera encore M. Aidouni qui précise que cela répondra aux instructions du chef de l'Etat ayant mis l'accent en 2004 à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire sur la nécessité d'augmenter de 50% le nombre des magistrats, (300 magistrats par an). Ledit processus suit son cours, puisque depuis 2004, 1798 magistrats ont été formés et il ne reste plus que trois promotions poursuivant actuellement leur formation au niveau de l'Ecole supérieure de magistrature. Le nombre des femmes magistrats demeurent en deçà des attentes, puisqu'elles constituent aujourd'hui un taux inférieur à 37.57%, signale le président du SNM, et ce sur un nombre total de 4000 magistrats. Pour ce qui est des objectifs que s'est assignée cette réunion, M. Aidouni revient sur l'importance de mettre fin aux problèmes organiques dont souffre cette organisation syndicale, et plus précisément la question des cotisations et ce en vertu du nouveau statut particulier adopté en janvier dernier. «Beaucoup reste à faire en ce sens», reconnaît-il en faisant comprendre que le syndicat se doit d'arrêter un programme d'action pour les six prochains mois, tout en tenant compte de l'éventuel mouvement dans le corps des magistrats devant intervenir incessamment, posant comme à chaque fois la contrainte de l'éloignement des couples.